TODO SE
LLAMARÁ COMO TÚ TE LLAMAS
De no encontrarte como te hallé hace tiempo me moriré mirando hacia el pasado –desandando los caminos que recorrimos juntos para llegar al día de las desapariciones horribles. De no encontrarte nuevamente me verán hundido en el lago de la demencia más pura -la de que no podré nombrar las cosas sino por tu nombre. Y las rosas y el rocío que cae sobre la brasa de los insomnios sólo se llamarán como te llamas -y el gato de las ilusiones perdidas y el viento de las esperanzas que vuelan sólo se llamarán como te llamas. Sólo se llamarán como te llamas las calles los bares –los grandes barcos que parten hacia países donde desde antaño todo se llama como tú te llamas. Todo se llamará como te llamas para que nos encontremos siempre donde la libertad no se pierde más nunca. De no encontrarte como te hallé hace tiempo me moriré para descubrir que los nombres del porvenir en retorno sólo se llamarán como te llamas. TRATADO DE LA MEZCLA DE LOS ALIENTOS Cuando veo detrás de mis ojos el giro de la humedad de tus labios mis sentidos gritan como pájaros fugitivos en la jaula. Te sujeto entonces por las alas de las rodillas – las rodeo con mis manos como con lianas florecidas en un fondo marino para que no vueles. Para que no te vueles de la red de arena donde debe retenerte, mantenerte el deseo. La necesidad de que estés quieta pero devorada por el mismo desasosiego mío que no se sacia con el agua de la sed de tu boca. Ni siquiera con el aire de tempestad de tus palabras bebidas en la profundidad de tu garganta cuando todavía no alcanza a pronunciarlas. No te tumbes de espalda contra la puerta de la saciedad que podría sumergirte en la llama sagrada de la noche. La noche, la noche regada como un olor sobre los órganos renuentes a dormir. Disuelta como el polvo blanquísimo de la sangre cargada de metales preciosos para que el corazón repique las campanas de sus barcos – los guíe sobre las marejadas que suben desde tus muslos desnudos hasta mis costillas mis clavículas mis vértebras locamente iluminadas por el faro de los malecones del más largo deseo. Para que no te vueles. Para que no te vueles y desaparezcas otra vez por entre las rendijas del alba concebida por un hálito de cobertores violeta – o por entre las ramas y las hojas de la intermitencia de tu respiración en el instante en que más debo retenerte mantenerte cautiva por el cuello y por los hombros hasta sentir cómo palpitan en tus venas los pensamientos y los recuerdos que bajan de tu cabeza para alumbrar los laberintos – ¡Oh! Paredes con cortinas celestes – de las desapariciones de antaño. Cierro la salida de tus alas construidas y vueltas a construir por la paciencia angelical de la noche (la noche la noche) por la sedosidad endemoniada de la noche que continúa juntándonos sin duda para que sea yo quien desaparezca - quien sucumbe sobre tu cuerpo como un navío que naufraga en la madera de los bosques del origen – en las selvas de las pasiones trashumante y con cara de pequeños animales sonámbulos. Mezclemos nuestros alientos ahora para que el día se detenga donde todavía no empieza y el temblor de la inagotable fatiga tome más significado que los que caben en las palabras con que tejen y entrecruzan sus pálpitos y palpitaciones el amor y la muerte para siempre |
TOUT S’APPELLERA COMME TU T’APPELLES
Au cas de ne pas te trouver
comme je t’ai trouvé ça fait longtemps
je mourrai
en regardant vers le passé
–en rebroussant les chemins
qu'on a parcourus ensemble pour arriver
au jour des disparussions horribles.
Au cas de ne pas te trouver
encore une fois,
on me
verra
plongé dans le lac
de la plus pure démence
(celle de ne pas pouvoir nommer
les choses sinon par ton nom)
Et les roses et la rosée
qui tombe sur la braise des insomnies, elles seulement s’appelleront comme tu t’appelles
et le chat des illusions perdues
et le vent des espoirs
qui volent,
ils seulement s’appelleront comme tu
t’appelles.
Seulement s’appelleront comme tu t’appelles
les rues
les bars –les grands bateaux
qui partent vers des pays
où d’antan
tout s’appelle comme tu t’appelles
Tout s’appellera
comme tu t’appelles
pour que nous nous rencontrions toujours
où la liberté
ne se perd plus jamais
Au cas de ne pas te trouver
Comme je t’ai trouvé ça fait longtemps
je mourrai pour découvrir
que les noms de l’avenir qui retourne
seulement s’appelleront comme tu
t’appelles
TRAITÉ SUR LA MÉLANGE DES HALEINES
Quand je vois derrière mes yeux
le tournement de l’humidité de tes
lèvres
mes sens crient
comme des oiseaux fugitifs dans la cage
Je te prends alors par les ailes
des genoux –je les entoure
avec mes mains comme avec des lianes
fleuries dans le fond d’une mer
pour que tu ne voles pas. Pour que tu ne
t’échappes pas du réseau de sable
où le désir doit te retenir, te
maintenir.
La nécessité de que tu sois quiète mais
dévorée
par la même frayeur à moi
qui ne se rassasie pas de l’eau
de la soif de ta bouche.
Même pas de l’air de tempête
de tes mots,
bus dans la profondeur
de ta gorge quand encore
elle n’arrive pas à les prononcer
Ne te tombes pas sur le dos
contre la porte de la satiété
qui pourrait te submerger dans la flamme
sacrée de la nuit. La nuit, la nuit
éparpillée comme une odeur sur les orgues
renâclées à dormir.
Dissoute
comme
la poussière trop blanche du
sang
chargé de métaux précieux
pour que le cœur sonne
les cloches de ses bateaux –les guide
sur les houles qui montent
dès tes cuisses nues
jusqu'à mes côtes, à mes clavicules,
à mes vertèbres follement
illuminées par le phare des quais
du plus long désir.
Pour que tu ne t’échappes pas. Pour que tu
ne t’échappes pas et que ne disparaisses encore une fois à travers les fentes de l’aube conçue
par un souffle de couvertures violettes
–ou entre les branches et les feuilles
de l’intermittence
de ta respiration au moment
auquel je dois te retenir,
te maintenir captive par le col
et les épaules jusqu’à sentir
comment palpitent tes veines
les pensées et les souvenirs
qui descendent de ta tête
pour illuminer le labyrinthes
–Ô ! Murs avec rideaux célestes –
des disparitions d’antan.
Je ferme la sortie de tes ailes
construites et reconstruites
par la patience angélique de la nuit
(la nuit la nuit) par la douceur
infernale de la nuit
qui continue á nous joindre sans doute
pour que je sois ce qui disparait
-qui succombe sur ton corps
comme un navire qui fait naufrage
dans le bois des forêts
de l´origine –dans les jungles des
passions
transhumantes et avec un visage
de petits animaux somnambules
Mélangeons maintenant nos haleines
pour que le jour s’arrête
où il ne commence pas encore
et le tremblement de l’inépuisable
fatigue
prenne plus de significations
que ceux qui rentrent dans les mots
avec lesquels tricotent et entrecroisent
ses palpites et palpitations
l’amour et la mort éternellement
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viernes, 11 de abril de 2014
Dos poemas de Hesnor Rivera traducidos al francés por Alberto Quero
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